03Mai

ACFAO : Quand les femmes du Sud sont initiées à la fabrication du Bokashi et de pesticides à base de Neem !

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Action Climatique Féministe en Afrique de l’Ouest (ACF-AO) qui vise à améliorer les pratiques agroécologiques et la réhabilitation d’écosystèmes, l’équipe d’experts poursuit son plan d’action de renforcement de capacités des femmes sur les bonnes pratiques agroécologiques. Ainsi, des missions se sont déroulées à Carabane, à Gnikine et à Marsassoum du 15 au 26 Avril 2024 pour mener une série de formations sur :

 

   ü  Les pratiques agroécologiques.

   ü  L’installation du compost Bokashi

   ü  Les engrais liquides à base de nem.

   ü  Les pesticides à base de neem.

 

Les itinéraires et pratiques agroécologiques.

 

Les pratiques en agroécologie expliquées aux femmes durant les missions reposent en grande partie sur les techniques visant à réduire l’érosion, à augmenter la fertilité des sols, pour une gestion responsable de l’eau dans les périmètres maraichers et à apprendre aux femmes à s’adapter aux changements climatiques

 

L’installation du compost Bokashi

 

La fabrication du Bokashi,(une autre forme d’engrais biologique à maturation précoce), procédé mis au point au Japon, veut dire en japonais « matière organique fermentée », utilisé comme engrais organique en maraîchage. La matière organique est mise en présence d’une microflore complexe qui réalise une fermentation lactique conduisant à l’acidification du milieu. Les matières fermentées doivent ensuite poursuivre leur transformation par compostage pour être entièrement dégradées.

 

Les pesticides et engrais à base de neem.

 

Entre autres, l’objectif  de cette mission était aussi de renforcer les capacités des bénéficiaires sur la fabrication, l’utilisation et la vulgarisation des engrais liquides et des biopesticides à base de graines ou feuilles de neem, de piment, de tabac, d’ail, du savon…

 

La solution est naturelle, c’est à dire biologique sans effets nocifs sur l’environnement, sur la santé humaine et animale. C’est un produit à la portée des femmes formées durant cet atelier qui sont capables de reproduire les techniques elles-mêmes. Elles ont aussi découvert les résultats économiquement avantageux, sans dépenses à exécuter car toute matière qui entre dans la fabrication de ces solutions se trouve aux alentours de leurs périmètres maraichers. La solution à base de neem est efficace contre de nombreux insectes qui mangent les graines et les légumes. Par exemple, la solution à base de neem agit sur les sauterelles, les pucerons, les mouches blanches, les bousiers et les chenilles.

 

 

Outre ces formations, une mission de diagnostic des besoins du jardin des femmes de Gnikine est a été effectuée pour connaitre les besoins réels des femmes et les travaux à entreprendre.

25Mar

Avis d’Appel d’Offres JVE Sénégal n°0002-24: Acquisition d’un véhicule Neuf pour le Projet ACF-AO

PROJET ACTION CLIMATIQUE FEMINISTES EN AFRIQUE DE L’OUEST (AC FAO)

JVE SENEGAL est une organisation à but non lucratif de la société civile qui joue un rôle essentiel dans la préservation de l’environnement et la promotion du développement durable au Sénégal.

Dans le cadre du projet Action climatique féministe en Afrique de l’ouest intervenant dans la zone sud (Ziguinchor, Sédhiou, Kolda et dans les iles de la basse Casamance) dont le siège social est ouvert à Ziguinchor sise à Immeubles Suleimane Gomes, Route de l’UASZ En Face ex -EATA, Kénia Lot 127, il est prévu la fourniture de moyen mobile.

A cet effet, JVE SENEGAL sollicite des offres sous plis fermés de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour l’acquisition d’un véhicule Neuf destiné au projet ACFAO avec les caractéristiques ci-dessous :

Caractéristique véhicules Quantité
Voiture Neuf 4X4 ou SUV-4WD

4 Cylindre

Entre 2L et 2.4L

Minimum 5 place Maximum 7 Place

Année entre 2020 et 2024

NEUF

Et Pratique pour les projets de développement dans la Zone Sud du pays

1

NB : des accessoires supplémentaires pourraient être demandés.

Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir des informations auprès du siège de JVE SENEGAL à l’adresse mentionnée ci-après à partir du 27 Mars de 9h à 18h du lundi au vendredi.

 

LOT 4 CITE IMPOTS ET DOMAINES PARCELLES ASSAINIES DAKAR

TEL : 33 855 13 93 / 77 304 86 88/ 77 735 81 76/773179868

Ou par mail sur l’adresse suivante jve.senegal@jvesenegal.org en copie amathdiouf87@gmail.com et jvesenegal@gmail.com

Les exigences en matière de qualification sont :

  • Être une société concessionnaire de véhicule d’occasion reconnu par l’état du Sénégal.
  • Être une société revendeuse ou distribution de véhicules neuf reconnu par l’état du Sénégal.
  • Être une société spécialiste dans la vente de véhicule Neuf
  • Avoir réalisé avec succès, durant les trois dernières années, au moins deux (02) marchés similaires (fourniture de voiture) ;
  • Disposer d’un service après-vente performant constitué
  • D’un atelier d’entretien et de réparation disposant des moyens techniques de diagnostic et moyens humains de qualité dont un technicien supérieur et deux ouvriers qualifiés.
  • Disposer d’un véhicule de dépannage et de remorquage.

Les offres devront demeurer valides pendant une durée de quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date limite de soumission ou de remise des offres. Une Offre de validé inférieur à cette durée sera écarté.

Les offres doivent être rédigées en langue française et devrons être déposées en quatre (04) exemplaires dont un (01) en originale et trois (03) en copies à l’adresse mentionnée ci-après au plus tard le 25 Avril 2024 à 17 heures.

LOT 4 CITE IMPOTS ET DOMAINES PARCELLES ASSAINIES DAKAR

TEL : 33 855 13 93 / 77 304 86 88/ 77 735 81 76/773179868

 

DIRECTEUR EXECUTIF

                                                                                                                   JVE SENEGAL

12Mar

APPEL A CANDIDATURE POUR LE RECRUTEMENT D’UN CONSULTANT EN AGROECOLOGIE

Projet : ACFAO (Action Climatique Féministe en l’Afrique de l’Ouest)

 

Termes de Références

  1. Contexte et justification

Les populations des zones côtières et insulaires d’Afrique de l’Ouest sont parmi les plus vulnérables aux changements climatiques (Kifani et al, 2018). Composant déjà avec des sécheresses, leur environnement est plus exposé à l’érosion, à l’intrusion d’eau salée et aux inondations (IPCC, 2022). Des pratiques agraires non durables ont aussi appauvri les sols menaçant leur sécurité alimentaire (IPCC 2019) et accentuant la pauvreté et la migration (GRDR et al. 2017). En Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo, ces zones abritent des écosystèmes riches en biodiversité (mangroves, îles, milieux humides) et indispensables pour les communautés : pêche, cueillette, chasse, riziculture, tourisme, apiculture, arboriculture, etc. La dégradation des écosystèmes rend plus vulnérables ces populations, et particulièrement les femmes et certaines minorités ethniques et autochtones (Tidiane Sané et al. 2021) qui sont souvent exclues des espaces de décision du territoire ou de gouvernance climatique (Dahou et al. 2007). Les femmes et les jeunes femmes sont encore plus vulnérables en raison de normes patriarcales leur attribuant un statut socio-économique inférieur. Aussi, leurs rôles domestiques font qu’elles sont responsables de fournir l’eau, le bois de cuisson, les aliments (ex. coquillages, fruits forestiers) et plantes médicinales à leur famille ; des tâches de plus en plus ardues avec les changements climatiques (Goh, A. H., 2012 ; Fall 2009). La raréfaction de ces ressources et le manque de système de gouvernance durable et intégrée ont des conséquences graves sur les femmes et les peuples autochtones, venant ainsi exacerber les inégalités déjà présentes.

 

Pourtant, les femmes et les populations autochtones jouent un rôle essentiel dans l’action climatique et la protection de la biodiversité, incluant dans les aires protégées (Anoko, 2008). Leurs savoirs locaux sur les ressources naturelles et leurs approches holistiques de pratiques agricoles (Oliver, 2016) ainsi que leurs aptitudes de collaboration font d’elles des leaders toutes désignées pour non seulement mettre en place des stratégies pour aider leurs communautés à mieux s’adapter au climat, mais aussi de participer pleinement au développement de politiques et initiatives durables (CCNUCC, 2022).

 

Dans ces zones, les communautés vivent de la pêche, l’ostréiculture, la cueillette de coquillages, l’apiculture et une production agricole à petite échelle. Elles sont déjà témoins des effets des changements climatiques : calendriers traditionnels des semailles et des récoltes dépassés, intrusion d’eau salée, vents violents ou longues périodes de sécheresse. Ce sont souvent les femmes qui sont chargées d’assurer la sécurité alimentaire de la famille et les premières à souffrir de ces bouleversements. Les femmes doivent donc participer à la prise de décision assurant la gestion pérenne de leur environnement. C’est dans cet optique que le projet ACFAO (Action Climatique Féministe en l’Afrique de l’Ouest) financé par Affaire Mondial Canada intervient dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest notamment au Sénégal, en côte d’ivoire, au Guinée-Bissau et Togo. JVE Sénégal assure la mise en œuvre du projet dans le Sud du Sénégal (Ziguinchor, Sédhiou et Kolda).  

  1. Objectifs

  1. Objectif général

Amplifier les réponses communautaires à l’adaptation au climat en renforçant la participation des femmes et des jeunes dans la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

  1. Objectifs Spécifiques

  • Améliorer les pratiques agroécologiques et la réhabilitation d’écosystèmes. 

  • Améliorer leur pouvoir économique grâce aux technologies appropriées et la commercialisation locale ;

  • Proposer une approche intersectionnelle alliant gouvernance locale des ressources naturelles, égalité des genres et Agroécologie;

  • Renforcer la résilience aux effets des changements climatiques pour les femmes, les peuples autochtones, et les communautés locales, dans les régions côtières et insulaires.



  1. Missions du Consultant

     

    • AGROÉCOLOGIE

     

    Il s’agira de : 

     

    • Identification de pratiques et de techniques innovantes adaptées au contexte climatique, économique, social, environnemental, culturel local. Cela inclura des techniques déjà testées, avec des preuves de leur efficacité en termes d’amélioration des performances agronomiques, économiques en se focalisant sur les cibles du projet en priorité.et environnementales. Elles tiendront compte des capacités limitées des petits agriculteurs (les techniques proposées devraient être accessibles au plus grand nombre). 

     

    Les pratiques expérimentées dans le cadre de ACFAO seront comparées avec des pratiques endogènes et des techniques développées par d’autres acteurs (ONG, OSC, instituts de recherche, universités…), y compris sur les itinéraires techniques, les innovations en termes d’outillage, de variétés, de spéculations, les pratiques de conservation des sols et des eaux.

     

    • Identification de stratégies durables pour améliorer les systèmes de production. Par systèmes de production, nous entendons la combinaison des activités agricoles et d’élevage et des moyens de production (humains, matériels, techniques…) permettant d’exploiter un écosystème donné. L’intensification des systèmes de production doit intégrer une dimension sociale et environnementale, afin de permettre des résultats économiques accrus et des revenus plus stables dans l’année pour les ménages tout en préservant les ressources naturelles pour les générations futures. Les stratégies durables identifiées ne devront pas se limiter aux itinéraires techniques, mais devront prendre en compte la gestion de l’ensemble du système de production (intégration agriculture-élevage, pratiques agroforestières, diversification des activités…) et notamment l’impact de ces stratégies sur le compte d’exploitation. Elles tiendront compte des besoins alimentaires et nutritifs des ménages (autoconsommation) et les opportunités sur les marchés locaux (approche basée sur le marché). Elles incluront également des modalités d’organisation entre producteurs.

     

     

    • Élaboration de modules de formation sur les techniques agroécologiques adaptées au contexte local. Les modules développés prendront des formes adaptées aux publics cibles (agriculteurs, ONG, OSC, cadres techniques…). Les manuels et autres supports didactiques de formations devront être compris et appropriés par les équipes de ACFAO afin de garantir leur diffusion.

     


     

    • Restitution des résultats et formulation de recommandations programmatiques à l’équipe ACFAO et aux différentes parties prenantes (services techniques de l’Etat, OSCs partenaires…).

     

    Les résultats attendus sont :

     

    • R1 : Les différentes techniques culturales et de conservation des sols et des eaux introduites dans la zone ciblée en réponse aux problématiques sanitaires et au changement climatique par le projet ACFAO et différents acteurs (instituts de recherche, universités, organisations d’aide au développement…) sont identifiées ;
    • R2 : Une analyse des forces et faiblesses de ces techniques d’un point de vue agronomique (performance en termes de rendements), socio-économiques (impact de l’application de ces techniques sur les systèmes d’exploitation familiaux) et environnemental (durabilité de ces pratiques sur les ressources naturelles) est réalisée ;
    • R3 : Des stratégies d’intensification durable des systèmes de production sont identifiées et des comptes d’exploitations modèles pour les différents systèmes de production « améliorés » sont proposés ;
    • R4 : Un guide pratique de l’agroécologie est conçu et fournit des orientations fiables sur les techniques, pratiques et stratégies pertinentes et adaptées au contexte climatique et à ses tendances récentes ;
    • R5 : Des méthodes de vulgarisation appropriées pour la dissémination des techniques sont identifiées et des outils de formations sont conçus ;
    • R6 : Des recommandations programmatiques sont adressées aux équipes de ACFAO et à ses partenaires.

     

     

    • Livrables 

     

    Le / la consultant. e. devra fournir la méthodologie d’étude proposée pour examen et validation par le projet (cellule technique et administrative). L’équipe technique de ACFAO fera ses retours techniques jusqu’à l’approbation finale dans un délai de deux semaines.

     

    Les autres livrables clés comprendront (à la fois en version papier et électronique) :

     

    • Copies d’outils à utiliser ;
    • Données brutes (data) ;
    • Un rapport d’étude incluant la méthodologie adoptée, l’état des lieux des pratiques et stratégies évaluées et de leurs performances (économiques, agronomiques, environnementales) ;
    • Des modules de formation sur les techniques agroécologiques adaptées au contexte ;
    • Une présentation lors de l’atelier de validation des résultats préliminaires ;
    • Une synthèse des recommandations programmatiques principales ;
    • Un guide pratique de l’agroécologie.

     

     

    • Qualifications et expériences requises

     

    • Maîtrise indispensable des enjeux en matière de transition agricole, notamment liés à l’eau (pratiques d’irrigation, approche intégrée par bassin et par écosystème, rationalisation des usages, amélioration des technologies de protection de la qualité de l’eau, conflits d’usages, etc.). 
    • Excellente connaissance des réseaux, nouveaux modèles et systèmes agricoles (agroécologie, agriculture de conservation, du vivant, agroforesterie, etc.). 
    • Très bonne connaissance des enjeux économiques (économie de la transition, financement, évaluation, modèles économiques, etc.).
    • Culture générale de la transition écologique et agroécologique.
    • Nuance et finesse dans ses analyses comme dans ses recommandations.
    • Capacité à gérer plusieurs dossiers, respecter les délais impartis et organiser son activité. 
    • Force de propositions et prise d’initiatives.
    • Organisé(e), autonome, dynamique, rigoureux(se), curieux(se).
    •  Très bonne maîtrise des outils informatiques liés aux bases de données, logiciel de traitements statistiques, présentation des résultats, etc. 

     

    • Excellente expression orale et écrite.
     
    • Lieu :  Ziguinchor ; Kolda et Sédhiou

      Durée du contrat : 2ans

      Date limite de la candidature :   22 Mars 2024

      Tous les dossiers de candidature (Curriculum vitæ et Lettre de Motivation ; offre technique) devraient parvenir à l’adresse mail suivante : jve.senegal@jvesenegal.org ou recrutementl@jvesenegal.org

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