13Oct

L’implication des championnes climat dans l’élaboration des perspectives du projet Green Talk

Les femmes et les enfants font partie des personnes les plus vulnérables face aux changements climatiques. Dans le cadre du projet #GreenTalk, 100% feminin, c’est à dire destiné et géré par des  #femmes, nous avons travaillé avec 12 #championnesClimat pendant 10 mois.

De l’enregistrement des podcasts aux Ndadjés avec leurs communautés, nous avons vécu une belle expérience qui fut à la fois très enrichissante.

En effet, grâce au projet, Nous avons découvert les conditions difficiles dans lesquelles ces championnes arrivent à se démarquer en créant  des initiatives pour avancer dans leur dynamique visant  la préservation de l’environnement.

Ainsi, durant toute la période de mise en œuvre, plusieurs thématiques ont été abordées à savoir :

✅gestion des déchets et économie circulaire

✅érosion côtière

✅ Pollution

✅ préservation de la biodiversité

✅prise en compte de la voix des enfants dans la lutte contre les changements climatiques

✅Impact de l’exploitation du gaz sur les communautés

✅ Slam au féminin

✅ Slam pour l’environnement

 

Pour terminer ce projet en beauté, nous avons organisé la clôture ce 13 octobre 2024 via  une cérémonie qui donna  l’occasion de remettre aux championnes leurs trophées, mais aussi et surtout  de discuter sur les perspectives du projet, tenant compte de leurs attentes respectives, et des différents feed-back de leurs communautés obtenus lors des différentes activités.

Pendant la cérémonie, nous avons procédé au bilan du projet, à son évaluation et au recueil de leurs besoins pour une prochaine phase . La plupart des participantes a soulevé l’importance d’élargir le réseau des championnes dans toutes les régions du Sénégal. Elles ont aussi notifié leur besoin en renforcement de capacités et en accompagnement. Pour elles, « c’est bien d’élever la voix des femmes, mais on ne peut pas parler pour parler, il faut des actions concrètes pour pouvoir non seulement se faire entendre mais aussi mettre à l’échelle leurs initiatives ou celles de leurs communautés ».

#JVE🇸🇳, étant proche des communautés, a bien intégré que pour régler leurs problèmes, cela ne peut se faire sans leur implication. C’est la raison pour laquelle, nous avons impliqué les championnes dans l’élaboration des perspectives liées à ce projet.

Ce fut un belle journée qui s’est terminée par la prestation de notre championne slameuse, Madjiguene Kane, qui a déclamé un texte sur l’arrêt de l’usage du plastique pour faire le marché et le retour de l’utilisation à la calebasse par les femmes.

01Oct

Economie Circulaire : Atelier d’évaluation du Projet Circulaire Sénégal Phase 2

Le 6ème et dernier atelier organisé dans le cadre du projet Circulaire Sénégal Phase 2 s’est tenu au Centre Socio-culturel de Saly ce 30 Septembre 2024. Il a pour objectif de permettre aux différentes parties prenantes de capitaliser les activités du projet pour un passage à l’échelle de l’application Mercato circolare et d’aider à l’élaboration d’un plaidoyer sur les techniques d’accompagnement permettant de renforcer l’expertise des entreprises d’économie circulaire afin d’assurer la continuité de la dynamique.

Ainsi, les participants ont été répartis en 3 groupes de travail pour réfléchir ensemble sur l’évaluation du niveau d’utilisation de l’application Mercato Circolare, sur comment créer une synergie entre les entreprises d’économie circulaire et les autorités locales pour une meilleure gestion des déchets et sur leurs recommandations pour une amélioration du projet.

Une restitution des travaux de groupe s’en est suivie.

  • Groupe 1 chargé de l’évaluation de l’application mercato circolare

Concernant l’évaluation de l’application, plusieurs suggestions ont été apportées dont le changement du nom de l’application, donner la possibilité aux entrepreneurs de modifier leurs contenus dans l’application en faire une marketplace, etc.

  • Groupe 2 : Synergie entre les entreprises d’économie circulaire et les autorités locales

Le travail de groupe a permis de comprendre qu’il y a un manque de communication entre les autorités locales et les entreprises. Pour qu’il y ait synergie, il faut une table ronde entre les acteurs pour pouvoir trouver une solution face aux problèmes.

  • Groupe 3 : Evaluation des ateliers précédents et recommandations sur les choses à améliorer

Les participants ont dit avoir beaucoup appris pendant les ateliers. Ils ont insisté sur la formalisation, le marketing digital et le marketing vert. Pour eux, bien que les ateliers soient très instructifs, il y a des choses qui manquent. Parmi elles, le besoin de renforcement de capacités.

 

Une fois la restitution des travaux de groupe terminée, les discussions sur l’organisation de la Conférence nationale et de la foire sur l’économie circulaire. Les 08 et 09 Novembre 2024.

Cet évènement va regrouper tous les acteurs de l’économie circulaire et permettra aux entreprises d’exposer leurs produits.

13Sep

Marketing Vert et Marketing Digital pour les entreprises s’activant dans l’économie circulaire sur la Petite-Côte

Dans le cadre du projet « Sénégal Circulaire Phase 2 », plusieurs ateliers ont été organisés pour renforcer les capacités des entreprises évoluant dans l’économie circulaire et les hôtels appliquant le tri sélectif des déchets. Pour ce 5ème atelier, ces derniers ont été formés sur le marketing digital et le marketing vert.

Cet atelier a eu lieu au centre socio culturel de Saly, le 12 septembre 2024. Après la présentation des participants, la première partie de l’atelier a été consacrée au marketing digital. Ce module présenté par Monsieur Dramane Dabo, marketeur digital, est très important dans un monde où tout est digitalisé. Ainsi, il a commencé par expliquer l’importance de la création de contenu, surtout de vidéos sur les réseaux sociaux.  Ensuite, il a expliqué que la création de contenu à elle seule ne suffit pas pour obtenir de la visibilité ou vendre sur les réseaux sociaux. Pour lui, les publicités sur les réseaux sociaux, et facebook en particulier, sont très rapides pour acquérir des prospects pouvant devenir des clients. Il a ajouté : « quand vous faites de la publicité, vous devez faire des tests en lançant 2 contenus différents (photo et vidéo) pour voir celui qui marche le mieux afin de stopper celui qui ne marche pas bien ». « Pour faire une publicité, il faut une carte et un contenu ». « Il existe plusieurs types de contenu : Texte, vidéo, image, etc. Il existe aussi plusieurs logiciels de création de contenu comme Canva et Capcut pour les amateurs ».

Grâce à une illustration, il a expliqué comment créer une publicité sur Facebook ou sur suite business. Il a précisé qu’il est impossible de sponsoriser plusieurs vidéos en même temps, mais que c’est possible pour plusieurs images. Avant de faire comprendre à tous qu’il faut toujours ajouter un hashtag dans son contenu, selon lui, le mieux pour les vendeurs est de créer de courtes vidéos d’au moins 1 minutes.

M. Dabo a aussi présenté les politiques de confidentialités de Facebook qui interdisent l’utilisation de certains mots qui peuvent l’obliger à bloquer le compte d’un utilisateur. Les participants ont, pendant les discussions, signalé les arnaques qui se font sur les réseaux sociaux. Ce dernier leur a expliqué qu’il serait mieux d’acheter une carte prépayée pour se prémunir des cybercriminels. C’est avec des discussions sur le cas de chaque entrepreneur que s’est terminé le premier module sur le marketing digital.

Après la pause, a démarré le second module sur le marketing vert, animé par Monsieur Karfa Fourou Ba. Ce dernier a entamé ses propos par la définition du marketing vert qui se concentre sur la promotion de produits et services en mettant en avant leur impact environnemental positif. Pour lui, « le marketing vert est important grâce à ses statistiques clés et ses avantages concurrentiels ». En effet, il est important pour les entrepreneurs verts de faire des efforts pour fidéliser leurs clients. Se maintenir dans le marché pour un temps T afin de pouvoir réduire les coûts à long terme, car les produits bio sont souvent chers. Il a aussi expliqué les principes du marketing vert l’écoconception, la transparence, l’innovation, etc. Selon M. Ba, « il faut que l’on communique dans la transparence, en ne vendant pas un produit mais ses vertus ».

Djibril Niang de JVE Sénégal a pris la parole pour parler de l’exemple des entreprises dans la saponification qui est un secteur non réglementé. Pour lui « il existe plusieurs types et formes de savons bio commercialisés à des prix très différents ». « Pour que le marketing vert puisse marcher, il faut un réseau vert » selon Karfa Fourou Ba. Il ajoute qu’il faut un démarcheur pour trouver des partenaires afin de faciliter la commercialisation.

C’est avec l’intervention de Pierre Diatta Sarr de LVIA que l’atelier s’est terminé. L’essentiel à retenir de cet atelier, est qu’il faut créer des contenus de qualité, faire des publicités et se mettre en réseau pour acquérir des parts de marchés plus importantes.

27Août

Développement Urbain Durable: JVE Sénégal forme les élus et acteurs communautaires de la ville de Dakar

JVE Sénégal, dans sa volonté d’accompagner les communautés dans le processus de transition écologique, a organisé un atelier de renforcement des capacités des élus et des acteurs communautaires des communes côtières du département de Dakar portant sur le développement urbain durable sensible au genre, à l’Hôtel Good rade le 26 Août 2024.

Cette activité entre dans le cadre du projet Education Relative au Développement Urbain Durable (ERE-DUD) mis en œuvre par JVE Sénégal en partenariat avec la Fondation Heinrich Böll.

L’objectif de développement durable 11 portant sur « Villes et communautés durables » promeut le développement urbain durable, qui consiste à « faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables ». Pour s’aligner à cet objectif et maintenir l’équilibre entre les activités socioéconomiques et un environnement sain, il s’avère nécessaire que les élus locaux et les acteurs communautaires soient imprégnés et outillés sur les concepts clés  et les objectifs de développement urbain durable en vue de mener à bien leur mission. Cela permettra d’aboutir à une meilleure intégration des enjeux liés à l’environnement au niveau des instances décisionnelles.

Cet atelier a débuté par le mot d’ouverture du représentant du Directeur Exécutif de JVE Sénégal M. Mounganga Boulingui, par ailleurs modérateur de l’événement. Il a ensuite passé la parole au Maire de la Commune de Yoff, M. Seydina Issa Laye Samb, qui a fait savoir que l’implication des femmes dans les instances de décisions est une valeur longtemps prônée par la communauté Lébou. En effet, pour lui « dans notre communauté, toute personne qui souhaitait avoir le pouvoir ( Jaraaf, Ndeye Dji Reew ou autre) devait avant tout passer par sa mère. » Avant d’ajouter « Nous avons considéré les femmes même au sein de la commune de Yoff, car charité bien ordonnée commence par soi-même ». Après son allocution, la parole à été donnée à M. Fabian Heppe, Directeur de la Fondation Heinrich Böll au Sénégal, qui s’est exprimé en ces termes : « Les villes et les communes peuvent être plus justes si l’autre moitié est impliquée dans les instances de décision. » Pour lui, « la commune de Yoff est un exemple de transition rapide, car en moins de 10 ans, elle est devenue une commune résidentielle ».

 

Après les allocutions, le Professeur Boubacar Fall a démarré le module 1 intitulé « Villes et Changement climatique : vulnérabilité des villes côtières face aux changements climatiques, enjeux et perspectives ». Il a introduit le module par une question : « Qu’est-ce que la vulnérabilité ? » Après discussions, plusieurs exemples ont été donnés dont principalement les inondations et l’érosion côtière. Ce dernier phénomène interpelle aussi le problème du littoral Sénégalais. Et pour M. Fall, « Il y a un dispositif réglementaire qui fait que le problème du littoral ne sera pas résolu d’ici 100 ans car la majeure partie de ceux qui y détiennent les titres fonciers sont dans la légalité ». « Ils ont fait l’objet de déclassement régulier. » a ajouté le Maire de Yoff pour confirmer ce ses propos. « Le problème des changements climatiques, c’est le comportement. Sa résolution commence par un changement de comportement » a conclut le Pr Boubacar Fall

« Seule l’intercommunalité, peut régler le problème de l’assainissement des villes. Il faut un courage politique pour régler le problème de Dakar ». a affirmé un participant pendant les échanges.

Prenant la parole, M Djibril Niang, Directeur Exécutif de JVE Sénégal, s’est exprimé en ces termes : « La vulnérabilité de Dakar n’est plus un débat. Il faut que certaines communes prennent l’exemple de la commune de Yoff en ce qui concerne le développement urbain durable » « Il nous faut voir comment les communes présentes peuvent appuyer les groupements de femmes existant à développer l’agriculture urbaine ».

Pr Boubacar Fall a aussi animé le module 2 sur la contribution des communes côtières à la mise en œuvre de la CDN.

Selon lui, « la contribution des communes côtières à la mise en œuvre de la CDN permet à l’Etat de respecter ses engagements à l’international ». En effet, l’Etat du Sénégal fait partie de ceux qui ont signé l’accord de Paris et a pris des engagements pour réduire ses émissions de GES.

A l’entame de la deuxième partie, un partage d’expérience a été effectué avec les femmes du GIE Daan dolé de Yoff qui pratiquent l’agriculture urbaine à proximité du stade de Yoff.

Par la suite, Mme Fatma Sylla de la Fondation Böll a démarré sa communication concernant le module sur l’approche genre dans la gestion de la ville durable. Une réflexion sur la signification du termes « Genre » à été faite sous forme de travaux de groupe. La ville durable selon la définition de la Fondation, est une ville inclusive, résiliente, respectueuse de l’environnement, accessible socialement et économiquement, sécurisée…

Pour terminer, Mme Sylla a parlé du forum sur le développement urbain durable qui sera organisé dans le mois d’octobre 2024 en invitant les participants et y prendre part

25Août

Cop des enfants du Sénégal: 67 propositions à présenter aux autorités

JVE Sénégal en collaboration avec la CDPE et le CCDEJ de Saint-Louis organise depuis 2 ans un camp
de vacances pour les enfants. Cette année, ce camp était l’occasion saisie pour organiser la première
édition de la « Cop Des enfants du Sénégal ». L’objectif était de montrer que les enfants étaient
capables de comprendre les enjeux, et décider de leur avenir eux-mêmes face aux changements
climatiques.
Cette cop qui a permis aux enfants d’apprendre, de partager et de s’exprimer sur les phénomènes
climatiques qui influent sur leurs droits, mais aussi de ressortir des propositions pour un avenir
durable, a débuté le 18 août 2024, journée consacrée aux travaux de groupe.

Ainsi, 4 groupes ont été formés pour formuler des propositions selon 4 thématiques :
– Education et Changement climatique
– Santé et Changement climatique
– Environnement (Biodiversité) et changement climatique
– Un groupe société civile qui se chargeait de traiter d’autres thématiques que les autres
groupes n’ont pas traitées comme le Genre.

A la fin des travaux de groupes, 67 propositions sont ressorties. Toutes les propositions ont été
remises à la présidente de la Cop qui, avec ses collègues, les ont consultés pour ensuite procéder à la
délibération.
La délibération ainsi que la clôture de la Cop ont eu lieu le 19 août 2024. Après la présentation du
travail de chaque groupe et de leurs propositions, la Présidente a notifié à tous que toutes les
propositions ont été retenues avant de déclarer clôse la première édition de la Cop Des enfants.
Il faut noter que parmi les enfants, il y avait une équipe presse et communication qui a relayé toutes
les informations de la Cop Des enfants.

Pour rappel, la cop s’est déroulée en présence de la CONAFE, de la CDPE, des adjoints au Maire des
communes de Saint-Louis et du représentant du préfet. D’ailleurs, ce dernier a promis d’organiser
une réunion au niveau local pour que toutes les propositions soient présentées aux autorités
administratives locales avant l’atelier de Dakar.
Cette initiative de JVE Sénégal en partenariat avec Save The Children Sénégal, est réalisée dans le
cadre du programme de renforcement des capacités des organisations de la société civile pour les
droits de l’enfant (Proscide).
Désormais, chaque année les enfants auront leur Cop, afin qu’ils puissent pleinement participer aux
processus de décisions liées à leurs Droits face au changement climatique, car ils le savent très bien,
« tout ce qui se fait pour eux, sans eux est contre eux ». Leurs voix comptent !

24Août

ACFAO : Quand JVE Sénégal accompagne les Habitants de Gnikine dans la réhabilitation de leur digue anti-sel !

Améliorer la résilience des femmes et des jeunes, face aux changements climatiques. Tel est l’objectif
du projet ACFAO (action climatique féministe en Afrique de l’ouest), financé par SUCO à travers AMC
qui s’inscrit dans une perspective de durabilité, en œuvrant pour renforcer la gouvernance locale de
la biodiversité et l’action climatique à travers l’inclusion active des femmes et des jeunes, acteurs
clés de la transformation sociale et environnementale.
Un atelier avec les populations locales a été organisé à Gnikine pour les sensibiliser et les former sur
les mesures d’atténuation et d’adaptation favorisant la gestion durable de la biodiversité. Cet atelier
était l’occasion pour le chef de village de rappeler l’urgence de la réhabilitation de la digue anti sel, et
solliciter à cet effet l’appui de JVE Sénégal.
Donnant suite à cet atelier, les travaux de réhabilitation de la digue anti-sel ont été effectués le 18
août 2024. La technologie des digues anti-sel consiste à mettre en place un ouvrage de retenue de la
langue salée, pour éviter l’intrusion du sel dans les rizières en saison sèche. L’ouvrage est composé de
latérite mélangée à des coquillages.

A Gnikine, le pont de la digue est le seul point de passage entre le village et les rizières, et ce mini
pont est également une des portes d’entrée du village. Dans la poursuite des actions de
renforcement à la résilience des communautés, JVE Sénégal a accompagné la réhabilitation de cet
ouvrage pour protéger les espaces rizicoles de l’intrusion saline qui menace la production des
groupements de femmes de cette île.
L’activité était par ailleurs une occasion de mettre en relation deux cellules locales du Réseau des Iles
de Basse Casamance, celle de Gnikine et celle de Carabane. Cette dernière venue prêter main forte à
la population de Gnikine n’a ménagé aucun effort pour la réussite de cette activité. Dans la synergie
d’intervention, le chargé de Projet Reezo-Casamance, partenaire de JVE Sénégal, a été aussi présent
lors de cette activité.
Ce fut une initiative saluée et très appréciée par les communautés de Gnikine.