13Sep

Dans le cadre du projet « Sénégal Circulaire Phase 2 », plusieurs ateliers ont été organisés pour renforcer les capacités des entreprises évoluant dans l’économie circulaire et les hôtels appliquant le tri sélectif des déchets. Pour ce 5ème atelier, ces derniers ont été formés sur le marketing digital et le marketing vert.

Cet atelier a eu lieu au centre socio culturel de Saly, le 12 septembre 2024. Après la présentation des participants, la première partie de l’atelier a été consacrée au marketing digital. Ce module présenté par Monsieur Dramane Dabo, marketeur digital, est très important dans un monde où tout est digitalisé. Ainsi, il a commencé par expliquer l’importance de la création de contenu, surtout de vidéos sur les réseaux sociaux.  Ensuite, il a expliqué que la création de contenu à elle seule ne suffit pas pour obtenir de la visibilité ou vendre sur les réseaux sociaux. Pour lui, les publicités sur les réseaux sociaux, et facebook en particulier, sont très rapides pour acquérir des prospects pouvant devenir des clients. Il a ajouté : « quand vous faites de la publicité, vous devez faire des tests en lançant 2 contenus différents (photo et vidéo) pour voir celui qui marche le mieux afin de stopper celui qui ne marche pas bien ». « Pour faire une publicité, il faut une carte et un contenu ». « Il existe plusieurs types de contenu : Texte, vidéo, image, etc. Il existe aussi plusieurs logiciels de création de contenu comme Canva et Capcut pour les amateurs ».

Grâce à une illustration, il a expliqué comment créer une publicité sur Facebook ou sur suite business. Il a précisé qu’il est impossible de sponsoriser plusieurs vidéos en même temps, mais que c’est possible pour plusieurs images. Avant de faire comprendre à tous qu’il faut toujours ajouter un hashtag dans son contenu, selon lui, le mieux pour les vendeurs est de créer de courtes vidéos d’au moins 1 minutes.

M. Dabo a aussi présenté les politiques de confidentialités de Facebook qui interdisent l’utilisation de certains mots qui peuvent l’obliger à bloquer le compte d’un utilisateur. Les participants ont, pendant les discussions, signalé les arnaques qui se font sur les réseaux sociaux. Ce dernier leur a expliqué qu’il serait mieux d’acheter une carte prépayée pour se prémunir des cybercriminels. C’est avec des discussions sur le cas de chaque entrepreneur que s’est terminé le premier module sur le marketing digital.

Après la pause, a démarré le second module sur le marketing vert, animé par Monsieur Karfa Fourou Ba. Ce dernier a entamé ses propos par la définition du marketing vert qui se concentre sur la promotion de produits et services en mettant en avant leur impact environnemental positif. Pour lui, « le marketing vert est important grâce à ses statistiques clés et ses avantages concurrentiels ». En effet, il est important pour les entrepreneurs verts de faire des efforts pour fidéliser leurs clients. Se maintenir dans le marché pour un temps T afin de pouvoir réduire les coûts à long terme, car les produits bio sont souvent chers. Il a aussi expliqué les principes du marketing vert l’écoconception, la transparence, l’innovation, etc. Selon M. Ba, « il faut que l’on communique dans la transparence, en ne vendant pas un produit mais ses vertus ».

Djibril Niang de JVE Sénégal a pris la parole pour parler de l’exemple des entreprises dans la saponification qui est un secteur non réglementé. Pour lui « il existe plusieurs types et formes de savons bio commercialisés à des prix très différents ». « Pour que le marketing vert puisse marcher, il faut un réseau vert » selon Karfa Fourou Ba. Il ajoute qu’il faut un démarcheur pour trouver des partenaires afin de faciliter la commercialisation.

C’est avec l’intervention de Pierre Diatta Sarr de LVIA que l’atelier s’est terminé. L’essentiel à retenir de cet atelier, est qu’il faut créer des contenus de qualité, faire des publicités et se mettre en réseau pour acquérir des parts de marchés plus importantes.